De petites entreprises émergent actuellement dans le secteur, le tirant du tout informel
Ils sont dessinateurs, calligraphes ou tout simplement impressionnistes à s'installer le long des grandes artères, dans les concessions des particuliers. Quelques uns, il n'y a pas encore longtemps, la sérigraphie est en train de conquérir petit à petit du terrain sur le marché de l'emploi dans nos villes et campagnes. Considéré jadis comme un métier de paresseux, aujourd'hui il est pratiqué au tant par les professionnels formés à l'Institut national des arts (INA) que par les déflatés du système scolaire.
Il n'est pas étonnant de compter environ une dizaine d'ateliers installés le long de l'avenue Cheick Zayed, entre Bolibana et Lafiabougou Terminus. Même les concessions des particuliers dans les quartiers, les stands dans les marchés n'échappent à l'engouement pour ce métier. Avec l'annonce des campagnes électorales que notre pays s'apprêtent à vivre, très bientôt, ce nombre ira crescendo. Les tee-shirts imprimés (photo ou logos des partis en lice) constituent l'essentiel des gadgets de séduction de nos formations politiques.
Dans ce fourre-tout, émergent quelques entrepreneurs soucieux de tirer le métier de l'artisanal et de la débrouillardise pour le hisser au rang des entreprises modernes, capable de compétir, non seulement sur le marché local, mais sous-régional. Le couple...
( Essor 02/07)
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