Pauline Mauger, 23 ans, poursuit des études universitaires par la voie de l'apprentissage. Durant deux jours, elle étudie sur les bancs de la fac son mastère professionnel (bac + 5) de communication des entreprises et des institutions à l'université de Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne). Les trois autres, elle les passe à Disney Village comme chargée de communication et de marketing, où elle est encadrée par une tutrice. Son contrat d'apprentissage avec la société Disneyland Resort Paris, par l'entremise du centre de formations des apprentis (CFA) de l'université, lui permet de gagner 78 % du smic. "Je conseille l'apprentissage à tout le monde, assure-t-elle. C'est un atout formidable pour trouver du travail grâce à l'expérience acquise."
Associé aux formations de faible niveau comme les CAP ou les BEP, l'apprentissage se fraie un chemin dans l'enseignement supérieur. Son développement figure au rang des mesures préconisées par le schéma national de l'orientation et de l'insertion professionnelle remis fin mars au premier ministre par Pierre Lunel, le délégué interministériel à l'orientation.
Avec 1 500 apprentis, soit 14 % de ses effectifs, l'université de Marne-la-Vallée affiche un record dans un paysage plutôt frileux. On comptait, au 1er janvier 2006, près de 71 000 apprentis préparant un diplôme d'enseignement supérieur (dont 35 000 en BTS et près de 5 000 en IUT) sur plus de 2 millions de jeunes inscrits dans l'enseignement supérieur...
(LE MONDE -04/07)
C'est vrai, l'apprentissage, il faut voir les choses en face, c'est d'abord une affaire de relations... si vous avez des relations avec des cadres ou chefs d'entreprises, vous trouverez des contrats pour vos enfants, sinon "va voir ailleurs" (à quelques exceptions près); Quand aux écoles, elles s'en fiche dans 99.99% des cas, ce n'est pas leur problème, car elles ne savent que faire des candidats à l'entrée dans les cfa (les bons cfa bien sûr) bref, c'est de la démagogie de dire que les portes des entreprises s'ouvrent!
Rédigé par : LEPERS | 04/05/2007 à 09:46
l'apprentissage est tres bien mais il faut deja qu'un patron veule bien payer un jeune de 18 ans en temps que tel .
ce qui n'est pas le cas mon fils a ete obliger d'abandonner son apprentissage a cause d'un patron qui ne veut pas le payer a cause de ses 18 ans .
ne dites pas que l'appretissage est de 16 a 26 ans mais plutot de 16 a 18 ans
Rédigé par : JONOT | 04/05/2007 à 01:58
L'apprentissage c'est très bien ! Mais encore faut-il trouver des patrons qui veuillent bien accueillir des jeunes chez eux. Et là le problème se corse. J'ai deux garçons qui souhaitaient passer un BTS en informatique par alternance. Mais leurs recherches pour trouver un patron est restée vaine dans la région de Montpellier. Peut-être que les jeunes ont plus de chances dans la région parisienne ?
Rédigé par : Michèle Boulet | 30/04/2007 à 10:45