Si depuis quelques décennies les peaux de vison et autres renards ont perdu de leur lustre, le congrès des trappeurs, qui s'est tenu à Sherbrooke le week-end dernier, montre que ce métier est toujours bien vivant.
Pour redonner du poil de la bête à l'industrie des peaux de castors et de rats musqués, 1000 à 1500 trappeurs se sont retrouvés en congrès à l'hôtel Delta de Sherbrooke. " Des gens me disent : "Les trappeurs, ça existe encore?" Ils nous croient au Far West. Nous souhaitons faire connaître notre profession, qui est utile pour la gestion de la faune. L'an dernier, par exemple, un barrage a cédé au lac Saint-Jean à cause des castors ", explique Gérald Robert, président de l'APTI, l'Association des trappeurs indépendants de l'Estrie.
Gérald Robert, trappeur depuis le début des années 1970, a commencé ...
(La Presse - 03/07)
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