Valérie, cryptologue, conçoit des mécanismes de chiffrement pour sécuriser l’information Valérie, cryptologue pour le ministère de la Défense.
Valérie est ingénieure cryptologue au Celar (Centre d’électronique de l’armement), qui dépend de la DGA (délégation générale pour l’armement). Son métier : assurer la confidentialité des transmissions, l’un des deux aspects de la cryptologie. L’autre facette du métier consiste à garantir l’authenticité et l’intégrité des données, par exemple dans les transactions par carte bancaire.
Crypter… et décrypter
Valérie développe des algorithmes de chiffrement destinés à protéger les informations classifiées du ministère de la Défense. “Cette activité de production, avec ses exigences de performance et de délais, occupe la moitié de mon temps. D’autre part, je travaille à la recherche de nouvelles méthodes de chiffrement.” Un thème qui nécessite des collaborations régulières avec des universités, des écoles d’ingénieurs et des industriels.
Valérie fait également de la cryptanalyse, qui consiste à prouver la robustesse des algorithmes développés. Elle teste leur résistance face à tous types d’attaque. “Il s’agit aussi de mesurer, en termes de probabilité, l’avantage qu’aurait un attaquant cherchant à distinguer le mécanisme ou même à le casser.”
Le niveau d’études requis pour devenir cryptologue est bac + 5 : master ou école d’ingénieurs avec une spécialisation en cryptographie, sécurité des systèmes d’information. Outre un solide bagage en informatique, le métier exige des connaissances de haut niveau en mathématiques, notamment en algèbre, en probabilités et en statistiques...
(Metro - 03/07)
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