Poste clé chez les voyagistes, le métier de chef de produits s’est étoffé au fil des ans. Le baroudeur passionné et créatif d’autrefois laisse peu à peu la place à un gestionnaire au sens aigu des affaires, souvent issu d’une école de commerce, mais toujours aussi passionné.
Le métier de chef de produits fait rêver plus d’un étudiant et salarié du tourisme. Chacun s’imagine défricheur de terres inconnues, dénicheur d’adresses, passeur de cultures lointaines. Certes, la réalité n’en est pas éloignée, mais le travail a beaucoup évolué depuis le temps des “pionniers”. Il ne suffit plus d’être un baroudeur passionné pour concevoir les bons produits en sillonnant la planète. Le tourisme s’est industrialisé et la concurrence s’est accrue, incitant les chefs de produits à penser aussi au suivi commercial de leurs produits.
Des compétences en marketing, en gestion et en management sont désormais requises. Et le travail se déroule tout autant au bureau que sur le terrain. Si bien que l’appellation même de “chef de produits” est remise en cause. Chez Nouvelles Frontières (NF), on parle de “chef de marché”, Asia embauche des “destination managers” et Karavel/Promovacances (Groupe Opodo) des “chefs de produits acheteurs”.
Selon Pierre Schreiber, directeur stratégie produit de l’agence en ligne, la fonction s’oriente de plus en plus vers celle de “gestionnaire, voire patron de centre de profit”. Cette mutation constitue un nouveau défi pour les TO français. Ils se doivent de dénicher des candidats très qualifiés, en leur proposant ...
(L'Echo touristique - 0207)
Lire l'article >> |
Commentaires