Au contact avec le client, l’animateur démonstrateur a une vraie connaissance de son produit. Mais ce métier précaire intéresse surtout ceux qui veulent arrondir leur fin de mois…
«Lorsque j’ai commencé ce métier, ma mère me répétait : «Il serait temps que tu retournes travailler!» Michèle Britschu, 40 ans, animatrice, livre cette anecdote dans un grand éclat de rire. Il en faut plus pour la démobiliser. Au fond, elle sait qu’elle a choisi ce métier par défaut. Étudiante en école d’art, elle a dû trouver un boulot lorsque son mari a été victime d’un accident de voiture. Dans sa région de Mulhouse, elle n’a rien trouvé dans l’art mais des CDD chez Circular, agence de marketing opérationnel, qui emploie des animateurs-démonstrateurs pour vendre de la tisane, du café ou des couches culottes. «J’étais enceinte à ce moment-là, le meilleur argument de vente», plaisante-t-elle.
(LSA - 01/07)
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